Retrouvez l’émission du Courrier Financier, « Parole de CGP ». Les conseillers en gestion de patrimoine (CGP) nous présentent leur activité, les problématiques auxquelles ils sont confrontés, et nous racontent l’évolution de leur profession. Plongez dans l’actualité de la gestion de patrimoine !
Dans ce 6e épisode, Le Courrier Financier donne la parole à Sonia Elmlinger, Directrice Générale – Associée chez Social Care Consulting. Créé en 2018 à Paris, ce cabinet de conseil en gestion de patrimoine est spécialisé dans la protection sociale du chef d’entreprise et de ses salariés.
Social Care Consulting, qu’est ce que c’est?
Sonia Elmlinger : Chez Social Care Consulting, nous sommes une équipe de bientôt 7 personnes installée à Paris, au Luxembourg et bientôt sur la région Ouest avec une prochaine embauche à Angers à partir du mois de mai.
Nous sommes des conseillers en gestion de patrimoine et des courtiers mais nous avons une spécificité puisque nous sommes spécialisés sur la protection sociale.
Quel a été votre parcours avant Social Care Consulting ?
S.E. : J’ai été salariée pendant huit ans dans différentes structures. Ensuite, j’ai monté mon cabinet de gestion de patrimoine dans l’Ouest en 2004, puis à Paris en 2012 pour finir avec Social Care Consulting en 2018.
Pourquoi avoir créé votre propre cabinet de conseil?
S.E. : Du point de vue entrepreneurial, j’ai compris très tôt qu’il valait mieux créer sa propre structure plutôt que d’attendre des propositions qui n’arriveraient peut être jamais, surtout en tant que femme, particulièrement dans nos métiers
Comment la crise sanitaire a-t-elle impacté votre structure de conseil en protection sociale?
S.E. : Nous avons été en effet très sollicités pendant cette période de crise sanitaire.
Déjà, par rapport aux marchés financiers, qui était très volatiles et avec une grande inquiétude des clients.
Ensuite, nous avons été très sollicités sur la partie protection sociale puisque les chefs d’entreprise se posaient beaucoup de questions sur leur couverture en cas de maladie, d’arrêt de travail ou d’invalidité dû à la Covid.
Nous avons dû également gérer pas mal d’arrêts de travail.
Qu’est ce qui a changé dans l’accompagnement que vous proposez à vos clients?
S.E. : La crise sanitaire a effectivement accéléré notre transformation digitale. Nous avions un projet de digitalisation 2023-2024 que nous allons aboutir dès septembre 2021.
Nous avons déjà trois développeurs qui travaillent à plein temps sur un projet de plateforme digitale de souscription de contrats de protection sociale pour toutes les entreprises de moins de 50 salariés, en santé et prévoyance.
Cette plateforme sera opérationnelle dans un premier temps sur la France et le Bénélux, mais demain, nous l’espérons, dans toute l’Europe.
Quels projets allez vous développer à moyen terme?
S.E. : Depuis l’année dernière, nous avons signé un partenariat avec Fuchs Group, qui est la plus grosse société de gestion indépendante à Luxembourg. Nous allons surtout développer toute la partie protection sociale de leurs clients au Luxembourg et également en Belgique.
Comment voyez vous l’avenir de la profession de CGP?
S.E. : La digitalisation va nous permettre de nous faire gagner du temps sur toutes les tâches répétitives règlementaires. Le but étant d’être plus proche encore de nos clients, de donner toujours plus de services, d’accompagnement pour faire les bons choix.
Les clients ont de plus de plus en plus besoin de nous, de conseils, de confiance et d’accompagnement dans la durée.